Elle n'a peur de rien. La vie est une lutte qu’on affronte dès l'aube de notre vie. Comme la majorité des habitants du Grand Sud, elle accepte le vide, l'incertain.
J'aime une femme. Je ne sais pas si elle est à Port-au-Prince ou ailleurs. Si elle est vivante ou égarée dans une ville d'Amérique du Nord ou une petite ville de la Caraïbes. Attention ! Elle a une beauté grave. Elle peut illuminer le monde avec son regard.
Dans le tourbillon de nos vies bien remplies, nous traversons chaque jour une multitude de visages, une foule d'inconnus qui croisent notre chemin sans que nous leur accordions souvent plus qu'un regard furtif. Nous sommes tous des inconnus dans la vie de l'autre. C'est une réalité à la fois intrigante et poignante.
Il fait tellement chaud ce soir à Port-au-Prince. J'ai faim mais je n'ai plus d'appétit pour le spaghetti qui est sur mon réchaud. Il est rare que je cuisine un spaghetti aussi dégueulasse. Malheureusement, aux Gonaïves, on nous apprend que les garçons ne doivent pas entrer dans la cuisine...
Lorsque je suis arrivé au quartier de Delmas 60 en septembre 2020, il n’y avait pas de bibliothèque. C’était en pleine pandémie. Le temps était à l’incertitude, au chaos. Je passerais pour un insensible à la culture si je rechignais accéder à un temple du savoir. Le rêve était suspect, interdit. Tout pour la survie et contre la Covid-19.
Parfois il faut aller à la rencontre de soi-même pour éveiller les souvenirs. Tous les mots ici sont des souvenirs. C’est une chronique qui donne sur mon passé !
L’amitié haïtienne est une amitié soudée. Solide comme nos mapous. Quand il y a de l’amitié haïtienne ; il y a du café, de l’eau, de la nourriture, de l’amour, de la joie et la gaieté.